lundi 3 octobre 2011

Bilan trimestriel : 1.000 points de perdus pour le CAC40


1.000 points de baisse. C'est le bilan du troisième trimestre 2011 sur le CAC40, avec un indice parisien passé de 3.982,21 à 2.981,96 points (soit précisément 1.000,25 points) entre le 1er juillet et le 30 septembre. Il faut remonter au 3ème trimestre (déjà !) 2002 pour retrouver une baisse plus forte (-28,75%, ou une baisse de -1.120 points entre 3.897 et 2.777 points). Avant cela, le CAC40 avait à une seule autre occasion subi un repli plus conséquent depuis sa création, avec -26,7% au 3ème trimestre (encore !) 1990.

Avec une chute aussi vertigineuse, il n'est pas étonnant de ne pas retrouver un seul dossier dans le vert au sein de l'indice au 3ème trimestre. Mention spéciale cependant à Essilor, un titre très défensif, qui a limité ses pertes à -3,47%, tandis qu'EADS, qui a fait une moisson historique de contrats lors du Salon du Bourget, ne cédait "que" -8,12%. Danone complète le podium, avec -10,2%. A la baisse, les bancaires ont été laminées : Société Générale (-51,12%) n'avait jamais perdu autant de terrain sur 3 mois depuis 20 ans, tandis que les baisses de Crédit Agricole (-49,57%) et BNP Paribas (-43,5%) sont toutes aussi vertigineuses. ArcelorMittal (-49,66%) et Vallourec (-48,21%) s'intercalent, sur fond de défiance sur les prix de l'acier. Peugeot (-47,6%) ou Alcatel-Lucent (-44,9%) ne sont guère mieux lotis.

Sur la base des cours du 1er janvier, l'indice parisien affiche un repli de -21,63% sur neuf mois. Quatre dossier parviennent cependant à afficher un solde positif dans l'intervalle : EADS (+21,6%), Essilor (+12,07%), Sanofi (+3,13%) et Alcatel-Lucent (+0,73%). Côté baisses, ArcelorMittal (-55,1%) chipe à Société Générale (-50,3%) son bonnet d'âne, tandis que Veolia a plongé de -49,38%.

Si l'on se place dans une perspective de moyen terme, en l'occurrence à 5 ans, le CAC40 a perdu -42,9% (de 5.219 à 2.981) dans l'intervalle, ce qui n'empêche pas 7 valeurs d'évoluer en territoire positif : Safran (+48,7%), Technip (+46,8%), Essilor (+35,4%), Air Liquide (+28,5%), LVMH (+23,4%), Publicis (+1,1%) et Unibail-Rodamco (+0,55%). Crédit Agricole (-83,4%), Société Générale (-81,67%) et Alcatel-Lucent (-76,8%) ferment la marche.

Enfin, le parcours de l'indice phare de la place parisienne sur 10 ans n'a rien d'un long fleuve tranquille : entre le 30 septembre 2001 et le 30 septembre 2011, il a perdu -25,9% (de 4.025 à 2.981 points), avec de très grosses différences de performances entre les dossiers. Le cours de Vallourec a par exemple été multiplié par près de 10, et celui d'ArcelorMittal par près de 8. Celui d'Unibail-Rodamco a quadruplé et celui d'Essilor a progressé de 259%. Parmi les autres valeurs dont le cours a progressé de 100 à 200%, figurent LVMH, Safran, Pernod Ricard, Vinci, Schneider, Technip et EADS. A l'inverse, Alcatel-Lucent (-81%), STMicroelectronics (-79,4%), Alstom (-79%), Veolia (-74%), Vivendi (-67,8%) ou Lafarge (-64%) affichent de très mauvaises performances.

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