Pour arrêter l'hémorragie des compétences, Facebook va autoriser les salariés à vendre leurs titres à partir du 1er novembre. Le personnel pourra négocier jusqu'à 20 % de ses actions à un prix qui valoriserait l'entreprise à 4 milliards de dollars. Si Facebook fait jouer sa qualité d'acheteur prioritaire, elle se rachètera elle-même. Si on fait l'hypothèse que les salariés ont 20 % du capital, ce qui est souvent le cas dans les start-up, ce programme coûterait 160 millions de dollars, soit quasiment la moitié des 350 millions de chiffre d'affaires prévus pour 2008. Même si elle n'exerçait pas son option d'achat, la vente de ces actions ne contribuerait pas à rendre le cash-flow positif. Dans tous les cas, ses liquidités s'en trouveront laminées.
Normalement, le recours au marché serait une solution, mais par les temps qui courent, il n'est pas évident de trouver des investisseurs. Facebook est le plus grand réseau social au monde, et il continue de croître rapidement. Mais l'entreprise doit trouver des bienfaiteurs pour pouvoir récolter les fruits de sa stratégie prometteuse. A défaut, elle serait reléguée dans les annales de la Silicon Valley.
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