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Avec une chute aussi vertigineuse, il n'est pas étonnant de ne pas retrouver un seul dossier dans le vert au sein de l'indice au 3ème trimestre. Mention spéciale cependant à Essilor, un titre très défensif, qui a limité ses pertes à -3,47%, tandis qu'EADS, qui a fait une moisson historique de contrats lors du Salon du Bourget, ne cédait "que" -8,12%. Danone complète le podium, avec -10,2%. A la baisse, les bancaires ont été laminées : Société Générale (-51,12%) n'avait jamais perdu autant de terrain sur 3 mois depuis 20 ans, tandis que les baisses de Crédit Agricole (-49,57%) et BNP Paribas (-43,5%) sont toutes aussi vertigineuses. ArcelorMittal (-49,66%) et Vallourec (-48,21%) s'intercalent, sur fond de défiance sur les prix de l'acier. Peugeot (-47,6%) ou Alcatel-Lucent (-44,9%) ne sont guère mieux lotis.
Sur la base des cours du 1er janvier, l'indice parisien affiche un repli de -21,63% sur neuf mois. Quatre dossier parviennent cependant à afficher un solde positif dans l'intervalle : EADS (+21,6%), Essilor (+12,07%), Sanofi (+3,13%) et Alcatel-Lucent (+0,73%). Côté baisses, ArcelorMittal (-55,1%) chipe à Société Générale (-50,3%) son bonnet d'âne, tandis que Veolia a plongé de -49,38%.
Si l'on se place dans une perspective de moyen terme, en l'occurrence à 5 ans, le CAC40 a perdu -42,9% (de 5.219 à 2.981) dans l'intervalle, ce qui n'empêche pas 7 valeurs d'évoluer en territoire positif : Safran (+48,7%), Technip (+46,8%), Essilor (+35,4%), Air Liquide (+28,5%), LVMH (+23,4%), Publicis (+1,1%) et Unibail-Rodamco (+0,55%). Crédit Agricole (-83,4%), Société Générale (-81,67%) et Alcatel-Lucent (-76,8%) ferment la marche.
Enfin, le parcours de l'indice phare de la place parisienne sur 10 ans n'a rien d'un long fleuve tranquille : entre le 30 septembre 2001 et le 30 septembre 2011, il a perdu -25,9% (de 4.025 à 2.981 points), avec de très grosses différences de performances entre les dossiers. Le cours de Vallourec a par exemple été multiplié par près de 10, et celui d'ArcelorMittal par près de 8. Celui d'Unibail-Rodamco a quadruplé et celui d'Essilor a progressé de 259%. Parmi les autres valeurs dont le cours a progressé de 100 à 200%, figurent LVMH, Safran, Pernod Ricard, Vinci, Schneider, Technip et EADS. A l'inverse, Alcatel-Lucent (-81%), STMicroelectronics (-79,4%), Alstom (-79%), Veolia (-74%), Vivendi (-67,8%) ou Lafarge (-64%) affichent de très mauvaises performances.
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