Dans cet univers virtuel persistant, on peut bâtir des villes, nouer des amitiés, avoir des expériences sexuelles inédites et même créer son entreprise... Un nouveau continent qui compte aujourd’hui 280 000 habitants et voit circuler cinq millions de dollars par mois.
C’est où ?
On s’inscrit sur le site www.secondlife.com
C’est combien ?
Deux formules possibles : la première, gratuite, permet de créer son avatar et de se balader dans le monde virtuel, discuter avec les autres joueurs. En revanche, impossible d’acheter ou de construire. Pour cela, il faut souscrire l’offre Premium (9,95 dollars par mois, environ 7,70 euros) et donner ses coordonnées bancaires. La monnaie locale est le Linden dollar. Elle peut être échangée contre de vrais billets verts et vice versa selon un taux fluctuant. 1 US dollar = 265 LD.
C’est quoi ?
Second Life n’est pas à proprement parler un jeu, il n’y a pas de mission à remplir ou de monstres à abattre comme dans le plus populaire des jeux en ligne, World of Warcraft. Le joueur est d’abord invité à créer son avatar, un double virtuel. Il peut alors se promener dans les décors construits par d’autres, tchater avec les résidents, prendre des photos, jouer au casino, aller au cinéma, faire du shopping... C’est plutôt un lieu de sociabilité. Mais on peut également y développer une activité économique. Les résidents ont les droits de propriété intellectuelle des objets qu’ils fabriquent (vêtements, bijoux, moyens de locomotion, etc.). Ils peuvent vendre et acheter des objets virtuels contre des Linden dollars.
C’est quand ? Tout le temps, jour et nuit, sept jours sur sept. Second Life est un monde virtuel dit «persistant» : il continue d’évoluer même quand on est déconnecté
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