lundi 25 juin 2007

Microsoft et WPP répliquent à Google

L’agence de communication WPP rachète 24/7 RealMedia pour 649 millions de dollars tandis que Microsoft porte son dévolu sur aQuantive pour 6 milliards. Objectif : développer au plus vite une méta-régie publicitaire.

La consolidation du marché de l'e-pub et du marketing en ligne vient de prendre une nouvelle tournure. Piquée au vif par la démonstration de force de Google qui s'est porté acquéreur de DoubleClick pour 3,1 milliards de dollars il y a un mois de cela, la concurrence vient à son tour d'avancer ses pions. A quelques heures d'intervalle, l'agence de communication et de marketing anglaise WPP a racheté 24/7 RealMedia pour 649 millions de dollars et Microsoft a signé le rachat de aQuantive pour près de 6 milliards de dollars.

En l'espace d'un mois, ce sont donc trois des principaux acteurs du marketing en ligne à l'échelle mondiale qui viennent de rejoindre le giron de 3 géants de la communication et de la publicité. Ces annoncent interviennent d'ailleurs peu de temps après que Yahoo ait précisé son intention de prendre le contrôle total de Right Media pour 680 millions de dollars.

WPP a donc décidé d'accélérer sa mue vers le marketing interactif pour accompagner ses clients grands comptes dans l'ère de la communication digitale, un marché en pleine expansion. Le rachat de 24/7 RealMedia permet ainsi à WPP de mettre la main sur une plate-forme technologique composée d'un réseau de 950 sites partenaires totalisant 115 millions de pages vues par mois ; d'outils d'optimisation de campagnes publicitaires ; et d'achat de liens sponsorisés.

WPP avait par ailleurs déjà pris une participation dans la société Spot Runner qui propose une technologie de placement automatisé de publicités TV. Son objectif : ne pas laisser Google prendre le large sur le marché émergeant des méta-régies publicitaires multiservices qui permettent à un annonceur de programmer ses plans médias aussi bien à la radio, qu'à la TV, sur Internet ou encore au cœur des jeux vidéos.

Grâce à cette acquisition WPP espère très rapidement accroître la part de ses revenus issus d'Internet de 20 % aujourd'hui à plus de 33 %. D'autres prises de participation sont d'ailleurs prévues. WPP a indiqué que sa marge opérationnelle de 15 % prévue pour son exercice 2007 ne serait pas impactée par cette acquisition.

De nombreuses rumeurs indiquaient que Microsoft était également sur les rangs pour le rachat de 24/7 RealMedia et de DoubleClick. L'annonce faite aujourd'hui du rachat de aQuantive pour 6 milliards de dollars permet ainsi de relativiser cet échec face à WPP pour enlever le dossier 24/7. Le géant du logiciel aura tout de même dû mettre le prix pour remporter l'affaire puisqu'il a concédé une surcôte de 85 % par rapport à la valeur du titre en bourse. L'opération sera close dès le premier semestre 2008.

Avec aQuantive, Microsoft met la main sur l'agence de webmarketing Avenue a Razorfish (également propriétaire de l'agence Duke), mais également sur Atlas, un éditeur de solution de gestion de campagnes publicitaire en ligne et enfin sur un réseau de 200 sites affiliés, soit un total de 2.600 employés pour un chiffre d'affaires global de 442,2 millions de dollars.

Après plusieurs années passées à exploiter son propre portefeuille de sites et de service - MSN, Live Messenger, Xbox Live… - Microsoft a donc l'intention d'ouvrir sa régie publicitaire interne à des sites partenaires avec un objectif similaire à celui de ses principaux concurrent : proposer un outil intégré de planification plurimédias.

PriceMinister est prêt pour la bourse

En rachetant le site de petites annonces immobilières A Vendre à Louer, PriceMinister complète le périmètre d'activités sur lequel il veut être présent en vue de son introduction en bourse.

Avant une introduction en bourse prévue pour l'année prochaine, le président de PriceMinister Pierre Kosciusko-Morizet s'était donné deux objectifs de développement : se lancer dans l'automobile puis dans l'immobilier. En mars dernier, PriceMinister a rempli le premier en acquérant Mixad/321Auto. Aujourd'hui, le groupe annonce l'acquisition du spécialiste de la petite annonce immobilière A Vendre à Louer, avec lequel il était en discussion depuis plusieurs mois.

Comme pour l'automobile en juin 2005, un nouvel onglet proposant les offres immobilières sera bientôt disponible sur le site, en partenariat avec Avendrealouer.fr. Les sites 123immo.com, couvrant surtout le sud ouest et Lesiteimmobilier.com, spécialisé dans le conseil, poursuivront leurs activités.

Détenu par le groupe Belles Demeures depuis deux ans, A Vendre à Louer, qui édite le magazine papier éponyme, est un acteur important du marché de l'annonce d'agence, derrière le leader SeLoger. D'après Pierre Kosciusko-Morizet, le fondateur de PriceMinister, le groupe pèse "entre 500 et 600.000 visiteurs uniques par mois si l'on se réfère aux trois mois précédents, selon Nielsen NetRatings, ce qui nous place au niveau d'Explorimmo et de Logic-Immo". Avec cette acquisition, PriceMinister porte avec son audience globale à 6 millions de visiteurs uniques.

Pour PriceMinister, il s'agit surtout de mettre la main sur le dernier acteur important du secteur encore achetable. SeLoger, valorisé 370 millions d'euros à son entrée en bourse, est devenu trop cher. Tout comme Explorimmo, détenu par AdenClassifieds et valorisé 222,5 millions d'euros pour son premier jour de cotation. Quant à Logic-Immo, il appartient à Spir Communications, le groupe de petites annonces, qui s'est récemment renforcé sur Internet en acquérant Caradisiac.

Cette seconde acquisition en l'espace de deux mois marque la volonté de PriceMinister de se lancer dans les secteurs des petites annonces automobiles et immobilières avant son introduction en bourse. "Nous sommes désormais dans une bonne configuration. Notre périmètre d'activité est complet. PriceMinister couvre l'ensemble du secteur de la vente de produits d'occasion au sens large, précise Pierre Kosciusko-Morizet. Comme nous voulons en partie aller en bourse pour procéder à des acquisitions, il est important de montrer que nous sommes capables d'intégrer des entreprises et leurs équipes. Nous voulons être en mesure de démontrer par les chiffres que ces acquisitions se sont bien passées et que les marchés peuvent nous faire confiance".

Pour faciliter ces intégrations, les responsables de Mixad/321Auto et de A vendre à Louer intègrent la direction de PriceMinister. Le président et fondateur de Mixad, Patrick Touzet, a ainsi pris la direction du pôle automobile de PriceMinister et intégré son conseil d'administration. Le PDG de A Vendre à Louer, Olivier Seners, prend quant à lui la direction du pôle immobilier.

Dernière étape avant l'introduction en bourse prévue pour le premier semestre 2008, PriceMinister compte se lancer dans un nouveau pays après l'Espagne en novembre dernier. Il s'agira soit de l'Angleterre, soit de l'Italie. Ensuite, il sera temps de travailler à temps plein sur l'IPO. "Sans doute à partir de février, en vue d'une introduction en bourse dans les environs de mai", précise Pierre Kosciusko-Morizet.

Google rachete DoubleClick

Les records sont faits pour être battus. Google vient encore d'en faire la démonstration en rachetant l'éditeur de solutions marketing DoubleClick pour un montant sans précédent de 3,1 milliards de dollars cash.

Le rachat deDoubleClick par Google pour un montant de 3,1 milliards de dollars cash a été annoncée vendredi soir. DoubleClick était depuis 2005 la propriété du fonds d'investissement Hellman & Friedman qui l'avait racheté pour 1,1 milliard de dollars.
Avec ce rachat Google fait d'une pierre deux coups. En premier lieu, il relègue Microsoft au second plan. La firme de Bill Gates, qui espérait mettre la main sur DoubleClick pour renforcer sa position sur le marché de l'e-pub, n'aura pas réussi à avoir le dernier mot face à la surenchère de Google qui disposait d'un trésor de guerre de 11,2 milliards de dollars fin 2006. DoubleClick réalisait en 2004 un chiffre d'affaires de 301,6 millions de dollars, dernier résultat connu avant le rachat de la société par un fonds d'investissement privé. Le chiffre d'affaire 2006 est estimé à moins de 250 millions de dollars compte tenu de la revente de sa branche e-mailing.

Cette acquisition permet par ailleurs au moteur de recherche de mettre la main sur la technologie DART de DoubleClick qui permet aux annonceurs, éditeurs de site et agences de web marketing de piloter à la performance et de contextualiser des campagnes de bannières publicitaires. Déjà leader sur le marché des liens sponsorisés, Google place donc au mieux ses pions dans la perspective d'une forte progression des bannières publicitaires. Selon Merill Lynch, ce marché représentait 34 % des revenus de l'e-pub en 2006 contre 43 % pour les liens sponsorisés.

Pour Google, le but de l'opération est aussi d'approfondir ses relations avec les plus grands annonceurs et éditeurs de sites du monde. Ford, Meetic, Ciao, MTV sont, par exemple, clients de DoubleClick.

Une perspective qui n'enchante pas tout le monde à commencer par Microsoft, mais aussi AT&T ou encore Time Warner qui ont encouragé l'autorité de régulation antitrust américaine à se pencher sur le dossier. Des responsables de ces sociétés ont indiqué leurs craintes de voir Google en position de monopole sur le marché émergent de la publicité online.

Brad Smith, juriste en chef chez Microsoft a ainsi précisé que Google et DoubleClick représentaient 80 % des publicités publiées sur des sites tiers. Pour David Hallerman, analyste chez eMarketer, les revenus publicitaires de Google en 2007et aux Etats-Unis devraient s'établir à 6,3 milliards de dollars soit l'équivalent de 32 % du marché de l'e-pub US. Et de rappeler que beaucoup d'économistes considèrent qu'une société qui contrôle plus de 25 % d'un marché donné est en position monopolistique.

Neuf Cegetel remporte Club Internet

Neuf Cegetel a passé Iliad-Free sur la ligne d'arrivée. Des deux opérateurs encore en lice pour la reprise de Club Internet, c'est finalement Neuf Cegetel qui emporte la mise. L'information, révélée par Les Echos, a été confirmée au JDN par des sources industrielles. Ce matin, Neuf Cegetel précisait pourtant dans un communiqué "qu'il n'a, à ce jour, conclu aucune transaction concernant l'acquisition de Club Internet". Cependant, Iliad n'étant pas prêt à surenchérir sur la dernière offre de Neuf Cegetel, les jeux semblent faits. Quitte à ce que ce dernier perde la place de numéro deux de l'ADSL en France.

Selon le quotidien Neuf Cegetel aurait mis entre 430 et 460 millions d'euros sur la table pour remporter la mise. Un montant qui ne prend pas en compte les frais de restructuration (100 millions d'euros selon nos informations) et près de 200 millions d'euros de charges lissées sur près de 12 ans. Soit un investissement global d'un minimum de 700 millions d'euros. Une somme considérable, notamment en regard de l'acquisition d'AOL par, déjà, Neuf Cegetel.

Ainsi, cette opération valoriserait l'abonné ADSL de Club Internet entre 711 et 766 euros, contre seulement 576 euros pour un abonné AOL en septembre dernier si l'on s'en tient au prix de l'acquisition. Soit un prix par abonnés haut débit au moins 25 % plus élevé. Mais ce qui est rare est cher. Et Club Internet est, avec Alice (Telecom Italia), l'un des deux dernièrs FAI qui restent à consolider. Un FAI qui bénéficie en outre d'une marque à forte notoriété. Mis en vente début mars, Club Internet a d'ailleurs continué à valoriser sa marque par une campagne télévisée.

Ce n'est pas la première fois que les Neuf Cegetel et Iliad entrent en confrontation directe. Ils s'étaient déjà retrouvés face à face pour l'acquisition d'AOL France. Si Iliad ne s'était pas particulièrement montré motivé à l'idée de racheter AOL, ce ne fut pas le cas pour Club Internet. En effet, Iliad aurait formulé une offre se situant entre 380 et 400 millions d'euros. C'est-à-dire suffisamment pour passer la première sélection opérée par Deutsche Telekom pour l'obtention de sa filiale française. Un stade que Noos-Numéricable n'avait pas atteint, pour avoir proposé une offre trop basse. Alice (Telecom Italia), un moment pressenti pour se joindre au bal des prétendants avait finalement reculé suite à la crise secouant sa maison mère.

Dépassé par Neuf Cegetel dont le nombre d'abonnés ADSL cumulé avec Club Internet atteint les 2,8 millions -chiffre au 1er février, Iliad, avec 2,3 millions d'abonnés ADSL, doit maintenant compter sur sa croissance organique pour gagner des parts de marché. Certes, Free gagne plus de nouveaux clients que Neuf Cegetel chaque trimestre. Mais il lui faudra sans doute plus de temps pour reprendre sa place de numéro 2 qu'après le rachat d'AOL par son concurrent numéro 1. En effet, si cela lui avait pris deux mois à l'époque, les analystes lui donnent dorénavant un an et demi pour retrouver sa place. A moins que Free ne procède entre temps à l'acquisition d'Alice. A moins que Neuf Cegetel ne casse une nouvelle fois sa tirelire.

mercredi 30 mai 2007

Dans les entrailles du Googleplex

Découvrez les locaux étonnants du géant du Web : espaces de lecture, bureaux tout en verre, mini-cuisines, et salles de réunion ouvertes. Googleplex". C'est le surnom donné au nouveau siège du moteur de recherche à Mountain View en Californie. Basée à Mountain View depuis 1999, la société a décidé en 2004, de déménager dans d'autres locaux, situés dans la même ville. Le cabinet d'architecture Clive Wilkinson, spécialisé dans les projets sur mesure et originaux, est alors chargé de réaménager complètement l'un des 4 bâtiments du site

La suite ici.

samedi 19 mai 2007

Nouvelle Star : super prime !

On était habitué à ce que Julien re-visite des grands classiques mais là ce soir, que de surprises !
Un grand bravo à Tigane et Pierre qui ont vraiment assuré le spectacle :

Billy Jean par Tigane :


Don't Let The Sun Go Down On Me par Pierre :


Mourir Sur Scène par Julien :

vendredi 11 mai 2007

Joost lève 45 millions de dollars

Il y a quelques jours, je vous parlais de Joost, et bien c'est parti !
Le service de diffusion de programmes TV en P2P créé par les fondateurs de Kazaa et Skype effectue un premier tour de table auprès d'investisseurs prestigieux. TV5 Monde est son premier partenaire français.

La réussite de Niklas Zennström et de Janus Friis a-t-elle des limites ? Les créateurs de Kazaa, Skype et plus récemment de Joost viennent de lever 45 millions de dollars à quelques jours du lancement officiel de leur service de télévision à la carte par peer-to-peer.

Les deux entrepreneurs suédois se sont bien entourés. Parmi les investisseurs, le plus important fonds européen : Index Ventures, déjà présent dans Skype. Mais aussi l'illustre Sequoia Capital, qui a investi, entre autres, dans Apple, Yahoo, Google et Youtube.

Plus stratégique, les fondateurs ont choisi d'ouvrir leur capital à la fondation personnelle de Li Ka-Shing, l'homme le plus riche de Chine, dont la fortune est estimée par Forbes à 23 milliards de dollars en 2007. A la tête du conglomérat Hutchison Whampoa Limited, et détenant plus de 10 % de la bourse de Hong Kong, l'homme d'affaires aura la charge de développer les partenariats de Joost en Asie, en particulier en Chine, comme il l'avait fait pour Skype en son temps. Enfin, signe de son engagement contre le piratage, Joost accueille Viacom dans son capital, le géant de l'audiovisuel américain qui réclame 1 milliard de dollars à Youtube pour avoir permis la diffusion de ses contenus sur sa plate-forme.

Après avoir financé sur fonds propres pour plusieurs dizaines de millions de dollars le développement la société - qui compte aujourd'hui plus de 130 salariés -, Niklas Zennström et Janus Friis font appel à des financeurs privés pour passer la vitesse supérieure. Lancé en bêta test en fin d'année dernière, le lancement officiel de Joost est prévu pour les semaines à venir.

Entre temps, la société semble avoir réussi un challenge plus difficile que celui de lever 45 millions de dollars. Les deux fondateurs ont ainsi convaincu bon nombre de groupes audiovisuels de diffuser une partie de leurs contenus (films, séries, jeux, divertissements, documentaires…) sur leur plate-forme, tels que Viacom, CBS, Warner Bros, Heavy et Sony Pictures.

Toutefois, comme sur le marché télévisuel classique, la diffusion des programmes sera limitée dans certaines zones géographiques. En France, le premier diffuseur à avoir rejoint l'initiative est TV5 Monde, qui y diffusera une partie de ses programmes à partir de juin prochain dans une offre baptisée TV5 Monde +. D'autres négociations sont en cours, avec TF1 et France Télévisions notamment. A ce jour, Joost propose près de 150 chaînes gratuites, tous genres confondus, testées par 600.000 utilisateurs. 31 grands annonceurs, dont IBM, General Motors, Coca Cola, L'Oréal et Nokia ont prévu d'investir sur la plate-forme, qui prévoit de se rémunérer uniquement par le biais de la publicité.

Parlez de votre passion et gagnez de l'argent... !


Et oui, c'est désormais possible grace à Wengo. Ce site permet de mettre en relation des gens qui ont besoin d'aide ou d'un conseil, avec des spécialistes. Ces "coachs" sont en fait des passionnés qui veulent faire partager leur passion et qui sont donc à même d'aider.

Ensuite le "coach" se fait rémunéré selon la durée de l'appel.

Ce service va nous permettre de trouver une solution "live" et pas seulement à travers les nombreux moteurs de recherches.

Wengo vous permet ainsi de prendre des cours de langue, de consulter une voyante, mais également vous propose un coach pour remplir votre déclaration d'impot (c'est d'actualité !) ou encore vous mets en relation avec un technicien qui vous aidera à solutionner une panne informatique.

Bref, Wengo est à visiter urgemment et à conserver dans ses favoris.

A noter, que le 3 Mai, dans mon article sur le Web de demain, je parlais de Ether.com, et je suis ravi de trouver la version francaise de ce service :-)

JB

mardi 8 mai 2007

Vers une alliance Microsoft-Yahoo pour contrer Google ?


Microsoft serait en négociation avec Yahoo pour un éventuel rapprochement. Coût estimé de l'opération : 50 milliards de dollars.

La domination de Google sur le marché de la publicité en ligne pourrait-elle forcer le loup à sortir du bois ? C'est en tout cas l'avis du quotidien américain New York Post qui a indiqué, le 4 mai, que Microsoft serait en "négociations formelles" avec Yahoo pour une opération d'envergure. Toutes les éventualités sont ainsi prises en considération : une OPA, une fusion voire même une joint-venture.

Une rumeur à laquelle les marchés financiers ont accordé du crédit puisque le titre Yahoo gagnait près de 10 % en clôture à Wall Street à 30,98 dollars après avoir grimpé jusqu'à 18 % en séance. Aux grands maux, les grands remèdes. Pour s'offrir Yahoo, Microsoft devrait ainsi débourser la coquette somme de 50 milliards de dollars. Les deux acteurs sont des habitués de ces joutes et ont déjà mené par le passé de nombreuses négociations du même type. Microsoft et Yahoo se sont refusés à tout commentaire. Pour le Wall Street Journal, les discussions en cours porteraient plus sur un partenariat que sur une fusion.

Cet éventuel rapprochement constituerait le point d'orgue de la consolidation du secteur qui opposerait ainsi deux géants de la publicité en ligne et du marché des liens sponsorisés. Selon Nielsen Netratings, Google contrôlait 52 % du marché américain des liens contextuels en mars 2007 contre 33 % pour le couple Microsoft-Yahoo.

Les deux protagonistes sont habitués à travailler ensemble sur ce marché. Il y a un an, c'est Yahoo qui fournissait ses liens sponsorisés au moteur de recherche de Microsoft. Ce dernier a pris son indépendance en développant sa propre solution Adcenter sans jamais réussir à percer sur le marché faute d'avoir atteint la taille critique nécessaire vis-à-vis des annonceurs. Une éventuelle alliance lui permettrait dès lors de franchir ce cap.

Sur ce point, Yahoo lui aussi est en perte de vitesse. Selon eMarketer, les parts de marché de Google sur les liens contextuels devraient ainsi passer de 59 % en 2006 à 75,6 % en 2007. Yahoo passerait de 15 % à 16,3 % ne laissant plus au passage que des miettes aux autres concurrents. Les liens sponsorisés représentent 42 % du marché global de l'e-pub aux Etats-Unis.

Ce rapprochement semble donc bénéfique aux deux parties en présence pour tenter d'enrayer la mécanique Google. Mais ne se ferait-il pas au détriment des points forts de Microsoft et de Yahoo ? Si Google domine le combat des moteurs de recherche, il reste en effet bien en deçà de ses concurrents sur des applications tout autant stratégiques.

Selon Médiamétrie Netratings, Google n'occupe ainsi en France que la septième place du classement des Webmails avec 5,4 % de taux de couverture contre 13,1 % à Yahoo, troisième, et 35,6 % pour Microsoft qui occupe la première position. Il en va de même dans le domaine des messageries instantanées où Microsoft joue le premier rôle. Autant de leviers fondamentaux pour des campagnes de communication intégrées qui permettent à la régie de Microsoft d'occuper le devant de la scène. Une position qui ne se partage pas.

Un rapprochement avec Yahoo pourrait permettre de réaliser des économies d'échelles notables mais au prix de plusieurs mois d'efforts pour aligner le management. Soit déjà trop de temps de perdu face à Google qui continue sa course effrénée en direction de la radio, de la télévision et de la publicité sur bannière, un marché qui sourit jusqu'ici à Yahoo.

Rien n'indique pour le moment que Microsoft soit prêt à placer tous ses œufs dans l'unique panier de la publicité en ligne qui pourrait être victime d'un retournement de tendance soudain. Microsoft pourrait cependant vouloir contre-attaquer Google qui développe actuellement un concurrent gratuit à sa suite bureautique Office et qui pourrait également travailler sur un système d'exploitation en mode distant. Autant dire que Google s'attaque là au coeur du modèle économique de Microsoft qui ne l'entend probablement pas de cette oreille.

Jouer directement sur votre Téléphone portable

Pour les Gamers ou tout simplement pour passer le temps, vous pouvez télécharger des jeux et ainsi jouer sur votre téléphone. Pour ce faire, je recommande le site Gameloft qui propose tout type de jeux. Cela va du Poker en passant par du Football ou encore des jeux de combat. Les tarifs varient entre 3€ et 5€ par jeu.

JB

lundi 7 mai 2007

La dernière Pub de Cadeaux Avenue

Parce que j'adore ce site et parce que j'adore leur pub, je me suis dit qu'il fallait que je partage tout cela avec vous.

Alors pour le site, RDV sur http://www.cadeaux-avenue.com/

Et pour la vidéo, c'est juste en dessous :






JB

samedi 5 mai 2007

Joost : la TV en 2.0

Les créateurs de KaZaa et Skype lancent une nouvelle façon de capter des chaînes sur le Web.

Voici la vidéo promo :



Joost
envoyé par ViaMedia


Ils s'appellent Niklas Zennström et Janus Friis et ils veulent «révolutionner la télévision». Non, pas en remplaçant PPDA, allons donc, on ne touche pas à ça ! Avec Joost, leur nouveau projet, ils veulent tout simplement changer la façon de regarder la télé. Zennström le Suédois et Friis le Danois ne sont pas des inconnus sur le Net. Ils ont créé KaZaa, autrefois la star des outils de partage de fichiers, puis Skype, l'outil de téléphonie gratuite revendu à eBay pour 2,6 milliards de dollars. Joost a un concept simple : mélanger les atouts du Net et ceux de la télé. Soit une image de bonne qualité sur ordinateur, mais en plein écran, comme sur une télévision. «Une vraie expérience télé», dit sans rire Eric Clémenceau, directeur commercial Europe. Et, surtout, des interactions avec les programmes : «L'utilisateur peut laisser des commentaires sur un programme, explique Eric Clémenceau. Et tous les téléspectateurs qui regarderont le même programme pourront lire ses remarques et y réagir.» Une sorte de télé communautaire reprenant les principes du Web 2.0, somme toute.

Coût de diffusion nul. Côté contenu, Joost n'a cependant rien à voir avec YouTube, le célèbre site d'hébergement de vidéos. Les programmes de Joost seront fournis uniquement par les professionnels de la profession, qui géreront leurs images à leur convenance. Pas question ici de laisser les internautes mettre en ligne du contenu potentiellement piraté. Visiblement, Niklas Zennström et Janus Friis ont retenu la leçon de KaZaa (115 millions de dollars d'amende réglés l'an dernier à l'industrie musicale américaine pour violation de copyright). «Nous voulons oeuvrer dans le respect le plus parfait de la propriété, ajoute Eric Clémenceau. C'est la base de notre business-model. » Du reste, Joost ne se présente pas vraiment comme un clone de YouTube, plutôt comme une nouvelle plateforme de distribution, concurrente du satellite ou du câble. Et, pour rassurer les producteurs de contenu, l'intégralité des vidéos sera protégée. Avant le lancement public, prévu pour début avril, Joost espère signer avec le plus grand nombre possible de chaînes de télé. En faisant miroiter un coût de diffusion nul et des pubs très ciblées. Premier groupe séduit : l'américain Viacom (les studios Paramount et les chaînes MTV, entre autres), actuellement en bisbille avec YouTube. Emissions pour ados et clips à profusion devraient donc être au programme.

Côté technique, Joost utilisera, comme KaZaa et Skype, une technologie «P2P» (peer to peer). Le téléspectateur recevra ses émissions non pas d'un serveur émetteur central, mais d'une multitude d'autres téléspectateurs regardant la même chose. Et chacun émettra en même temps vers les autres «télénautes». En fait, le programme est fractionné en morceaux de huit secondes. Du coup, aucun internaute n'a jamais la vidéo entière sur son ordinateur, une assurance supplémentaire pour les producteurs. Et, pour l'internaute, aucun délai avant de visionner. De plus, cette technologie présente de nombreux avantages pour Joost : «Pour nous, les coûts en bande passante n'auront rien à voir avec ceux de services comme YouTube ou Dailymotion», selon Eric Clémenceau.

Listes. Pour regarder la télé sur Joost, le téléspectateur du futur devra suivre un rituel différent de l'actuel. Ni télécommande ni canapé : on se pose devant son ordinateur, on installe un programme (actuellement en test), et des «chaînes» s'affichent à l'écran. Ce sont en fait des listes de programmes télé permettant de regarder ce qu'on veut à tout moment. En clair, dans Joost, pas de diffusion des programmes à horaire fixe. A coups de souris, on peut se faire sa propre petite grille de programmes à mater à son rythme. De la vidéo à la demande, mais gratuite et à grande échelle.

Combinaison. Joost n'exclut cependant pas d'appliquer un classique système de Pay per view à certains programmes. «Mais Joost est gratuit à 90 %», prévient Eric Clémenceau. Evidemment, il y aura de la pub. Après tout, il faut bien manger (et rémunérer les chaînes de télé). Mais Joost promet que la publicité ne sera présente qu'en très petite quantité (de l'ordre d'une minute par heure). Elle sera en revanche très ciblée, personnalisée. Joost devrait ainsi proposer aux téléspectateurs de la pub en fonction des programmes qu'ils ont déjà regardés, ou en rapport avec leur lieu d'habitation. Les créateurs de Joost pensent tenir la combinaison gagnante, qui lassera moins le téléspectateur tout en attirant plus les annonceurs. La télévision 2.0 a des airs de recette miracle. Encore faut-il avoir la foi.

jeudi 3 mai 2007

Les 100 Blogueurs français les plus influents...


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Pointblog.com le magazine du blogging
TechCrunch en français
Journal d'un avocat
Blog à la ciboulette
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Chicou chicou
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Big Bang Blog : Le blog de Daniel Schneidermann
Mon blog de fille
Blog appétit le rendez vous des blogs de cuisine
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N'ayez pas peur !!
Ma Tribu....
Les Boutchous
Jeux de Maux

Le Web de demain ou des idées de création de votre start-up

L'essor du Web 2.0 est synonyme de contenus de plus en plus gratuits, puisque fournis par les utilisateurs (sites communautaires, échanges de biens et services entre internautes, etc...). Les sociétés de capital risque sont donc de retour et ont investi 43 millions d'euros sur le 1er semestre 2006, soit 87% de plus qu'en 2005.

Ci après quelques sites qui risquent de faire parler d'eux :

http://www.netvibes.com/ : ce site permet de concevoir sa propre Home Page personnalisée suivant ses besoins et sans aucune publicité. Une fois inscrit, on peut choisir ses sources d'infos (journaux, blogs, forums), ses moteurs de recherche (texte, photos, vidéos, musique) plus une multitude de modules pratiques (météo, dictionnaires, plans, etc...)

http://jajah.com/ : Avec Jajah, la téléphonie sur Internet c'est simple comme un coup de fil ou presque. Pas besoin de posséder de micro, de casque, d'installer un boîtier ou un logiciel. Pour utiliser le service de voix sur IP de Jajah, une simple connexion à Internet et une inscription sur le site Jajah.com suffit (un test gratuit de 4 minutes est proposé). Pour passer un appel dans le monde entier, l'internaute doit juste saisir son numéro de téléphone, en respectant la syntaxe d'un numéro de téléphone, à savoir indicatif du pays, préfixe local, numéro local. Il indique ensuite le numéro de son correspondant. Il ne reste plus qu'à cliquer sur « Appeler », et le tour est joué. Le téléphone fixe ou mobile de l'utilisateur se met alors à sonner. Dès qu'il décroche, celui-ci est mis en relation avec son correspondant sur n'importe quel numéro. Et ce, avec une qualité de communication excellente, bien meilleure que celle d'autres services de voix sur IP, où les utilisateurs doivent souvent supporter des échos, des décalages ou des coupures.

http://www.ether.com/ : Besoin de pratiquer l'anglais ou d'obtenir un conseil informatique ? Et bien sur Ether, vous pouvez achetez et vendre des compétences. Les vendeurs créent gratuitement leur profil qui précise le service proposé et le tarif par minute de "consultation" au téléphone. Les acheteurs règlent Ether, qui prend une commission de 15% sur chaque appel et verse le reste au consultant. Les + demandés gagnent jusqu'à 100 000 $ !!!

http://www.vozavi.com/ trie les avis des consommateurs. Quoi de + fiable que l'expérience d'autres utilisateurs pour juger d'un produit ? S'ils se sont déja pris la tête pour choisir un FAI ou un lecteur MP3, autant que ça serve aux autres. Vozavi se rémunère ensuite sur les clics vers les sites marchands et la vente d'analyses ciblées.

http://www.prosper.com/ invente le prêt entre particuliers. Besoin de 10 000 € pour acheter une voiture sans passer par une banque ni taper vos proches ? C'est désormais possible avec le 1er site "peer to peer" de crédit. Prosper met donc en relation les petits emprunteurs et les petits épargnants. L'un indique la somme voulue et le taux max qu'il est prêt à payer et l'autre précise le montant de leur avance et le taux souhaité. Ensuite, le logiciel compare l'ensemble et propose un prêt aux conditions optimums. Au passage, Prosper perçoit 1% des sommes obtenues + 0.5% des sommes annuelles perçues par les créanciers. Depuis son lancement, Prosper a déjà généré 25 millions de $ de prêts.

http://technorati.com/tag/technocrati : Qui blogue quoi ? Technocrati indexe 57 millions de blogs. Il ne faut pas plus de 5 minutes pour qu'un article mis en ligne sur un blog soit répertorié chez eux. La veille se fait donc en temps réel.

http://www.yoono.com/index.jsp fouille dans les "favoris" pour conseiller les + populaires. Une fois l'application téléchargée, des suggestions de sites classés "favoris" par d'autres membres de Yoono s'affichent. Ce système a déjà séduit 350 000 utilisateurs et en enregistre 3 500 chaque jour.

http://www.facebook.com/ fédère des milliers de groupes d’amis. Il est d’ores et déjà classé dans les 20 sites les plus fréquentés avec 14 millions de membres d’enregistrés. Facebook permet à ses membres de mettre en ligne leur journal personnel, leurs photos ; leur carnet d’adresses et autres bons plans. Une fois inscrit vous accédez à 40 000 réseau actif aux USA.
Les concurrents : Linkedin, Friendster, Orkut, Copainsdavant.

http://digg.com/ note la qualité des articles. Digg est ainsi devenu la 1ère revue de presse réalisée par les Internautes eux-mêmes. Ses membres sélectionnent les articles de presse et les vidéos qui leur ont plu sur le Web, ce qui finit par former un hit parade des documents les plus populaires. Digg référence 5 000 nouveaux documents par jour et se classe au 23ème rang des sites les plus visités aux USA.
Le concurrent : Wikio (crée par Pierre Chappaz, fondateur de Kelkoo)

Les assistants personnels : les meilleurs PDA du marché de 99€ à 850 €

Les PDA font de plus en plus partie de notre quotidien. Synchronisés avec un ordinateur, ils nous permettent d'avoir en permanence notre agenda et nos contacts à jour. Cela permet également de rédiger des notes ou de téléphoner. Certains vous permettent même de surfer sur Internet ou de recevoir vos emails. Bref, un véritable ordinateur de poche

Pour voir le comparatif, cliquez ici

VoyagerMoinsCher lance un méta moteur aérien

Le comparateur de voyages a ouvert BilletMoinsCher, limité aux seuls billets d'avion. Objectif : tester une technologie de méta moteur avant de la généraliser sur son site.

Lorsqu'ils se diversifient, les comparateurs de prix ont plutôt tendance à augmenter le nombre de secteurs "comparés", plutôt que de se spécialiser. Pourtant, c'est la stratégie pour laquelle VoyagerMoinsCher a en apparence opté, avec BilletMoinsCher. Ce service compare les prix des billets d'avions de plusieurs agences en ligne, les mêmes que ce que propose déjà VoyagerMoinsCher.com dans son onglet "Avion".

Alors pourquoi cette nouvelle adresse ? En réalité, la création de ce nouveau site, ouvert depuis un mois, répond à une logique "technologique". La société veut en effet, à terme, utiliser la technologie de "méta moteur", qui permet de chercher les offres de ses partenaires directement sur leurs moteurs. Ces offres sont ensuite "rapatriées" sur le site du meta moteur. Avec ce système, les internautes ne sont pas redirigés directement sur les sites des partenaires (Go Voyages, Lastminute, Voyagessncf.com, eBookers, Opodo, Vivacances et Terminal A.

"L'enjeu est d'avoir une meilleure lisibilité des résultats, affichés plus rapidement par prix, partenaires et compagnies. Nos partenaires obtiennent ainsi des taux de transformation plus élevés", explique le co-fondateur Pierre Brisset. Avec tous ces avantages, pourquoi ne pas déployer cette technologie, développée par l'agence Churchill, dès maintenant sur VoyagerMoinsCher ? La société ne voulait pas dérouter les internautes avec deux systèmes différents de recherche sur un même site.

Les billets d'avion ne devraient pas être le seul domaine a profité de ce méta moteur. "L'idée est de transférer cette technologie sur VoyagerMoinsCher", explique Pierre Brisset, précisant que les vols demandent moins de développement que d'autres catégories. La société a commencé il y a quelques semaines à développer un système équivalent pour les hôtels, beaucoup plus lourd à mettre en place en raison du nombre plus élevé de références. En septembre 2007, les deux catégories devraient être intégrées en même temps sur VoyagerMoinsCher.

Fondé en 2000, le comparateur - qui revendique 75 millions de volume d'affaires en 2006, en hausse de 50 % par rapport à 2005 - s'était jusqu'à présent concentré sur le marché français. "Nous attendions d'avoir une technologie de pointe pour nous développer à l'étranger", explique le co-fondateur. C'est désormais chose faite, mais rien n'est encore décidé en matière d'implantation. Les marchés émergents sont évoqués, même si les grands pays européens ne sont pas exclus. En cas de besoins financiers pour une acquisition, les fondateurs pourraient pour la première fois ouvrir le capital. D'ailleurs, la société est devenue fin 2006 une SAS. Un statut juridique intéressant pour l'arrivée de nouveaux investisseurs.

Le site : http://www.voyagermoinscher.com/

Têtes à Claques : je suis Fan !

Le Pilote (Partie 1):



Le Pilote (Partie 2):



Le Pilote (Partie 3):



Le Body Toner :



Le Willi Waller :

mercredi 2 mai 2007

Yahoo rachète le eBay de la bannière

Déjà actionnaire de Right Media, Yahoo dépense 680 millions de dollars pour acheter les 80 % restants de la place de marché de bannières publicitaires. C'est la réponse de Yahoo à Google.
Pour les géants du Web, la publicité est décidément le nerf de la guerre. Deux semaines après le rachat de DoubleClick par Google (lire Google rachète DoubleClick, du 17/04/07), Yahoo met la main sur Right Media, un autre spécialiste de la publicité en ligne. Déjà actionnaire à 20 % de cette société, le portail dépense 680 millions de dollars pour racheter les 80 % restants. La transaction est financée à parts égales en actions et en cash.
Yahoo n'avait déboursé que 40 millions de dollars en octobre dernier pour entrer dans le capital de Right Media. Six mois plus tard, la valeur de cette société née en 2003 a plus que quadruplé. En cause, le rachat record de DoubleClick par Google, mais aussi l'activité de Right Media qui semble-t-il a suscité beaucoup d'intérêt sur le marché. Car cette société est en fait une place de marché de bannières publicitaires pour annonceurs et éditeurs. Un modèle qui intéresse beaucoup d'acteurs. A commencer par DoubleClick, qui avait annoncé, avant son rachat, son intention de proposer une place de marché similaire et qui la teste actuellement avant un lancement prévu pour le troisième trimestre 2007.

Cette acquisition intervient dans un contexte de baisse continue de la rentabilité de Yahoo. Le bénéfice net du portail a perdu 60 % en 2006 (lire Yahoo : rentabilité en baisse mais espoir en hausse, du 25/01/07) et la tendance se poursuit au début 2007. Yahoo a ainsi enregistré au premier trimestre un résultat en recul de 11 % sur un an, pour un chiffre d'affaires en hausse de 7 %. La société compte sur la technologie de Right Media pour mieux valoriser les espaces publicitaires sur ses propres sites, en particulier là où la demande des annonceurs est la moins forte.

Yahoo ajoute par ailleurs à son réseau publicitaire les quelques 1.000 sites clients de Right Media, qui utilisent la place de marché principalement pour vendre leurs espaces "non premium". Yahoo espère se positionner par exemple sur la publicité pour réseaux sociaux, en plaçant des bannières contextuelles sur les pages personnelles souvent peu visitées. Les réseaux sociaux ont traditionnellement des difficultés à monétiser leurs larges audiences, à cause notamment de la réticence des annonceurs à associer leurs marques à des contenus produits par les utilisateurs. Yahoo lui-même possède des services de ce type, comme le site de partage photo Flickr, celui de partage des favoris De.licio.us ou encore Answers ("Questions Réponses" en France).

Le rachat de Right Media donnerait par ailleurs à Yahoo un poste d'observation privilégié sur le marché des bannières publicitaires. La société accède en effet aux données de l'offre et de la demande. Mais Yahoo prend soin de préciser que sa place de marché garantit la transparence et l'ouverture. "Nous pensons que cette approche ouverte différencie Yahoo d'autres acteurs du secteur", déclare le PDG Terry Semell. Une allusion directe au rachat par Google de DoubleClick, bien que celui-ci compte à son tour lancer une place de marché.